© Kimberly B. Stratton, 2004, lectio@theol.unibe.ch, ISSN 1661-3317
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02-2004
Kimberly B. Stratton Male Magicians and Female Victims: Understanding a Pattern of Magic Representation in Early Christian Literature
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Abstract:
Les écrits du monde antique tendent à stéréotyper la magie comme une entreprise féminine (par exemple Médée d’Euripide, Erictho de Lucain, Canidie d’Horace, Simaitha de Théocrite, et plusieurs femmes, jamais nommées, qui pratiquent la sorcellerie dans le Talmud Babylonien). Les écrits chrétiens, par contre, s’écartent de ce modèle sexué; les rôles de «magiciens» hérétiques sont presque toujours occupés par des hommes, alors que les femmes sont caractérisées en tant que victimes crédules et hystériques de la manipulation des magiciens. Que suggère ce motif à propos de la fonction des femmes (ou de certaines femmes) dans le discours chrétien sur l’hérésie? Les femmes ne semblent pas avoir été ciblées comme «autres» que les Pères de l’Église cherchaient à marginaliser. Plutôt, les hérésiologues s’en prennent à des hommes lorsqu’ils formulent une attaque contre les menaces à leur autorité. Les femmes sont alors utilisées pour rendre «autre» les concurrents religieux en les identifiant aux superstitions insensées, à l’immoralité sexuelle et l’indécence générale. De plus, les représentations spécifiques des réponses féminines aux attaques magiques reflètent le point de vue idéologique de leur auteur envers l’autorité de l’Église, l’ascétisme et l’autonomie des femmes.
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Kimberly Stratton,
is an Assistant Professor of Humanities and Religion at Carleton University in Ottawa, Canada.